Actualités

Mars 2024

Mardi 19

La fête du court-métrage, à Mordelles, sera sous le signe du sourire

Avant leur départ de la Longère du Centre intercommunale d’action sociale (CIAS), à Mordelles (Ille-et-Vilaine), Marianne Gelas et Loeiza Delorie-Lemée, deux volontaires services civiques, ont organisé la 3e édition de la fête du court-métrage. Un moyen de promouvoir le partage et l’intergénérationnel.

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 Marianne Gelas et Loeiza Delorie-Lemée volontaires services civiques à La Longère | OUEST-FRANCE

Pour la 3e année consécutive, La Longère du CIAS (Centre intercommunal d’action sociale) à Mordelles (Ille-et-Vilaine) organise la fête du court-métrage. Elle a été préparée, cette année, par Loeiza Delorie-Lemée et Marianne Gelas, volontaires services civiques.

La première, BTS en économie sociale et familiale, dit avoir eu un coup de cœur pour les personnes âgées. Fin juin, elle quittera La Longère pour se diriger vers une licence de ludothécaire afin de rapprocher les publics jeunes enfants et personnes âgées. Quant à la seconde, témoin de l’isolement de certaines personnes lors de son expérience d’aide à domicile, elle souhaite, après son départ, ouvrir un salon de thé associatif intergénérationnel. Le projet qui leur a été confié faisait donc sens. Il invite au partage et aux échanges entre les générations.

« Nous avons choisi des courts-métrages liés à l’un des thèmes nationaux : En haut de l’affiche. Il y a en ce moment un besoin de rire et de sourire. Les composantes de celui-ci sont humoristiques. Le point fort en est la désacralisation de certaines situations difficiles pour les rendre acceptables par l’humour. Alors, nous avons visionné une cinquantaine de courts-métrages pour choisir ceux en adéquation avec le thème »,précise Loeiza Delorie-Lemée.

Interpeller et générer des échanges

Ayant constaté l’année dernière que les spectateurs étaient sortis avec un brin de nostalgie, elles ont voulu, pour cette année, un choix plus doux, et plus humoristique.  Notre objectif est de faciliter l’accès au cinéma par la projection de courts-métrages, d’une durée de deux à trois minutes, qui interpellent et génèrent des échanges. Trois seront des courts-métrages d’animation dans lesquels la parole est donnée aux enfants, ​ajoute Marianne Gelas. Nous avons consacré beaucoup de temps au visionnage, travaillé sur le partenariat avec Le Rheu et la communication. C’est notre avant-dernier projet avant que nous quittions nos postes et partions vers d’autres horizons. Il nous a permis de créer de la proximité entre nous, et, nous avons constaté que nos choix convergeaient ! », concluent-elles enthousiastes.

Les séances auront lieu à La Longère le 20 mars à partir de14h15 et à la médiathèque du Rheu, L’autre Lieu, le 21 mars à partir de 14 h.


Février 2024

logoOF.pngSamedi 3

« Peindre est une issue de secours »

Michel Juliot expose à La Longère du mercredi 10 janvier au vendredi 19 avril, à Mordelles. À l’heure de la retraite, il s’est lancé dans la copie d’œuvres de maîtres, puis dans la création.

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Né en milieu rural, sans confort et loin de la culture, l’artiste évoque lui-même  une époque de travail bien fait et du Moyen Âge.  J’avais une méconnaissance totale de la peinture. J’ignorais que cela existait. Je n’avais alors comme référence que le calendrier des PTT et Lariflette sur Ouest Matin », ironise Michel Juliot.

Il fréquente l’école communale puis le collège Saint-Étienne alors à Rennes, jusqu’à la classe de 4e. Il reprend des études d’électronique pour se mettre à son compte et exercer dans l’électricité industrielle et l’automaticité. Domaine dans lequel il a exercé jusqu’à sa retraite.

« J’ai peint jusqu’à dix-huit heures par jour »

En 2011, alors retraité, il découvre en feuilletant le dictionnaire, un portrait dont le regard l’intrigue.  J’ai demandé à un peintre de le reproduire. À la livraison, je me suis dit que je devais bien être capable de le refaire. J’ai acheté une boîte de couleurs et c’est là que tout a commencé », ajoute le peintre.

Sa première année artistique, il réalise quinze peintures à partir de tableaux pris dans des livres d’art qu’il collectionne, essayant de s’approprier les techniques de la peinture académique.  Ce qui attire mon attention, c’est la sensibilité que renvoient le tableau et les couleurs. J’ai reproduit des tableaux de maîtres mais aussi réalisé des œuvres personnelles. Au départ, je consacrais à la peinture presque dix-huit heures par jour. Quand je peins, je fais abstraction de tout. Je me vide la tête. 

« Des choix qui n’étaient pas les miens »

Considérant l’huile trop longue à sécher, c’est à l’acrylique qu’il peint. Il aborde tous les styles du pointillisme à l’impressionnisme. Ce qu’il veut, c’est continuer à apprendre.  Des accidents de la vie m’ont obligé à faire des choix qui n’étaient pas les miens. Peindre est le mien ! Je suis atteint de la maladie de Parkinson, peindre est mon issue de secours. Pendant la réalisation d’une œuvre, je me sens transporté. J’ai une impression d’éternité. Le bal du Moulin de la Galette, de Renoir, réalisé en un mois, m’a permis d’absorber mes douleurs après une chute. 

L’exposition est visible dans la salle d’activité de La Longère du CIAS jusqu’au 19 avril. Une rencontre aura lieu mardi 26 mars, de 14 h 30 à 16 h 30.


  • Janvier 2024

logoOF.pngMardi 16

L’Ehpad du Champ du Moulin va fermer ses portes le 22 janvier

Les onze résidents, encore présents, et l’équipe professionnelle se préparent à cette fermeture et à leurs départs. Si la décision est comprise, « nous quittons avec émotion et regret cette structure à taille familiale. »

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Jeudi 11 janvier, dernière photo souvenir avant la fermeture avec les onze derniers résidents et l’équipe professionnelle. | OUEST-FRANCE

L’Ehpad du Champ du Moulin s’est ouvert en 1994, c’est donc à l’aube de ses trente années de fonctionnement que cette résidence, appréciée pour sa taille familiale, va fermer.

Une fermeture controversée

Le CIAS (Centre intercommunal d’action sociale) installé à Mordelles était gestionnaire de cet établissement, avec ceux de Saint-Gilles, Mordelles et plus récemment Vezin-le-Coquet. " Ces sites ne représentent juridiquement qu’un seul Ehpad", ​rappelle Alain Piton, élu rheusois, et président du Cias. Un nouveau directeur, Jérôme Chaudron, (d’ailleurs présent) vient d’être embauché pour diriger cet Ehpad ».

L’avenir de cette résidence du Champ du Moulin a fait l’objet de beaucoup de réflexions et de controverses.  "Depuis 2017, cet Ehpad n’était plus conforme aux normes de sécurité et ne pouvait accueillir que des personnes peu dépendantes" , ​rappelaient récemment les élus de la majorité rheusoise dont le président du Cias et  les financeurs (ARS et Département) n’ont pas souhaité créer de nouvelles places sur ce site. 

Les résidents face à des choix

Depuis quelques mois, les résidents du Champ du Moulin quittent progressivement ce lieu de vie.  "Les résidents ont fait part de leur choix, par ordre de préférence",  ​explique Alain Piton.  "À ce jour, onze résidents vivent encore ici ", ​précise Chrystèle Garel, animatrice.   "Ces personnes âgées vont rejoindre les champs Bleus, à Vezin-le-Coquet, tout un étage rénové et confortable leur est réservé" , précise Émilie Lamache, responsable. Même si elles s’y préparent, ces résidentes appréhendent ce changement.  "Ce n’est pas facile à mon âge" , ​exprime l’une d’elles, âgée de 94 ans. Quatre professionnelles de l’équipe vont aussi intégrer l’établissement de Vezin-le-Coquet.

Un moment convivial

Plusieurs expressions, sur les murs de la salle à manger commune, témoignent de l’attachement à cette résidence à caractère familial :  "Sniff. Dommage, on était bien ici… Je regrette que ça ferme… Merci pour les bons moments passés ensemble… ".

 "C’était important de marquer cette étape avant la fermeture », indique l’animatrice. Un repas a été organisé, jeudi 11 janvier, pour ces résidents et l’équipe professionnelle, tous métiers confondus, dans un restaurant à l’extérieur.  "C’était bien, c’était bon",  convient tout le monde.

Et pour mettre un peu de baume au cœur de toutes et tous, le soleil était au rendez-vous pour prendre une dernière photo souvenir.


logoOF.pngVendredi 12

L’Ehpad du Pressoir, à Mordelles (Ille-et-Vilaine), a fêté ses 30 ans en décembre.

Retour sur son histoire avec celles et ceux qui en sont à l’origine et qui l’ont fait vivre durant trois décennies.

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La fin des travaux et l’ouverture du foyer logement, en décembre 1993. | PHOTO FOURNIE PAR MÉLANIE SILINSKI

Le foyer logement Le Pressoir, à Mordelles (Ille-et-Vilaine) devenu, en 2002, un Ehpad, a fêté ses 30 ans durant le mois de décembre. Ceux qui ont fait le lieu durant toutes ces années le racontent.

Initialement, trois bâtiments constituaient le domaine du Pressoir : le manoir, la chapelle et la petite ferme. Son nom tient à la présence d’un pressoir banal, où chaque récoltant venait presser ses pommes. Puis, la petite ferme fut détruite pour laisser place à un foyer logement, ancien nom des résidences autonomie, dont la salle à manger a remplacé l’étable. La construction, terminée fin 1993, a pu recevoir ses premiers résidents. Ils étaient alors six et sont maintenant 47.

Les résidents entraient par groupe de six par semaine. En 2002, lorsque le foyer logement devient un Ehpad, intégré à celui multisite du centre intercommunal d’action sociale (CIAS) de l’Ouest avec les établissements de Saint-Gilles, du Rheu et de Vezin-le-Coquet, il accueille des personnes plus dépendantes.

La construction a duré plus d’un an

Annick Cordion, infirmière libérale, devient, en 1989, élue aux affaires sociales à la mairie. Elle est à l’origine de la construction du foyer logement. Le président du CIAS d’alors, Jean Auvergne, également maire du Rheu, donne non seulement le feu vert à Annick Cordion pour construire une maison de retraite, mais aussi l’autonomie nécessaire pour la réaliser. Le terrain de la propriété du Pressoir acquis, l’étude et les travaux peuvent commencer. « Le cadre était joli, proche du manoir où est hébergée aujourd’hui l’école de musique de la Flume. Nous avons relogé toutes les personnes expropriées. L’achat a été signé chez un notaire de Brest », se souvient Annick Cordion.

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Annick Cordion, élue à l'origine de l'Ehpad Le Pressoir. | OUEST-FRANCE

Les subventions acquises, la construction commence par l’architecte Étienne Chouinard. Celle-ci a duré plus d’un an. « L’établissement a été ouvert le 10 décembre 1993. Je me suis assurée jusqu’en 1995 du bon fonctionnement de celui-ci. J’avais les mains libres. J’ai intégralement géré la construction en la suivant jour après jour », conclut-elle.

Daniel Fleuroux fut le premier agent social de nuit à accueillir les résidents. Il fera un passage à l’entretien des bâtiments pour devenir définitivement agent de jour, tout en coiffant parfois la casquette d’animateur.

Des bénévoles renforcent les équipes

Daniel Fleuroux, chargé d’entretien dans une entreprise de fabrication d’engrais à L’Hermitage, est recruté au Pressoir dès l’ouverture. « Ma première journée a consisté à aménager les lieux. Seule la salle d’activité, créée en 2010, est venue modifier l’agencement initial. Avant d’y être veilleur de nuit, métier que j’ai exercé pendant douze ans, j’ai été une sorte de maître d’œuvre. Je passais deux à trois fois par nuit pour m’assurer que tout allait bien, tout en faisant le ménage dans les locaux, indique l’ancien salarié. Il m’est arrivé d’accompagner des personnes mourantes en leur tenant la main pour les apaiser. Une fois, l’une d’entre elles avait chuté de son lit, je l’ai aidée à se remettre dedans. Si je ne m’en sentais pas capable, j’appelais les pompiers. » Le Pressoir bénéficie encore de son enthousiasme et de son dynamisme à travers des animations.

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Daniel Fleuroux, ancien salarié, et Mélanie Silinski animatrice au Pressoir. | OUEST-FRANCE

Mélanie Silinski devient animatrice à l’Ehpad en 2013. Elle trouve une résidence très vivante avec un noyau dur, celui d’une équipe au caractère jovial. « On m’a rapidement dit qu’il fallait que la structure soit vivante et que l’on aimait bien y faire la fête, raconte l’animatrice. Les résidents devenant de plus en plus dépendants, il me faut de l’énergie pour les dynamiser. Je suis aidée pour cela par les bénévoles de l’association Part’Âges. L’établissement a gardé une âme familiale, un second foyer pour ses personnes âgées, pour qu’elles s’y trouvent comme chez elles. »


Mercredi 10

Animation avec les bénévoles de Part'âges

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Nous avons passé un très bon moment en musique avec Dominique Bertin et son épouse Catherine.

Mélanie


Novembre 2023 

La Longère fête ses 10 ans


logoOF.pngMercredi 15 novembre 2023

Mordelles. Une exposition de photographie animalière

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Françoise Coquelle s’occupe du scrapbooking, et Michel Coquelle, de la photographie. Ils présentent leur regard sur la beauté de la nature et l’art manuel.

Né à proximité de la forêt de Compiègne (Oise), de simple observateur, Michel Coquelle est devenu photographe amateur.  Je me suis acheté mon premier appareil photo avec mon premier salaire d’un job d’été. Au début, je traînais avec les copains, puis seul à vélo avec une paire de jumelles de théâtre qui appartenait à ma grand-mère. Le virus de la photo s’est installé. Pendant longtemps le cerf fut mon animal préféré. Les cervidés en général », précise le photographe.

Installé désormais à deux pas de la forêt de Brocéliande, il reste à l’affût pendant des heures entières à attendre une lumière transformant le paysage, à saisir des scènes de vie animalière. « Je choisis la levée du jour ou la tombée de la nuit pour capturer des moments exceptionnels. Je souhaite aussi à travers cette exposition alerter sur les risques qu’elle court », conclut-il.

L’exposition est visible, libre et gratuite dans les locaux de La Longère, place Toulouse-Lautrec, jusqu’au 1er décembre.


logoOF.pngMardi 14 novembre

Le café campagne La Longère, de Mordelles, fête ses 10 ans

De nombreuses animations thématiques et gratuites sont organisées pour fêter les dix ans de La Longère (espace de rencontre), à Mordelles, à l’ouest de Rennes (Ille-et-Vilaine) du 14 au 17 novembre 2023.

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Lucie Walin, coordinatrice à La Longère du Centre intercommunal d’action sociale (Cias), présente le programme pour fêter les 10 ans de cet espace de rencontre.

Inaugurée par la secrétaire d’État

En 2008, sous l’impulsion de Marie-Odile David, présidente du Centre intercommunal d’action sociale (Cias) à Mordelles, des élus et des directions, un projet se prépare en vue de mettre en place un projet de lieu destiné aux personnes âgées pour rompre l’isolement grâce au lien social et s’adressant aussi aux aidants, souvent en risque d’épuisement.

Le bâtiment choisi, celui actuel, nécessite de gros travaux de réhabilitation qui dureront jusqu’en 2013. La Longère est inaugurée  en grande pompe  en novembre 2013 avec Michèle Delaunay, alors secrétaire d’État en charge des personnes âgées.

Un prix national

En 2014, la structure reçoit le 1er prix national au congrès national de l’Union nationale des Cias, comme lieu innovant, tant pour le bâtiment que pour son usage. En 2015, la loi d’Adaptation de la société au vieillissement permet à La Longère de se lancer, pour ses multiples activités, dans des actions de prévention de la perte d’autonomie, financées par la conférence des financeurs.

 Depuis 2022, il existe désormais une plate-forme de répit, destinée aux aidants, financée par l’Agence régionale de santé (ARS), mise en place par le Cias et le centre hospitalier de Brocéliande. Laquelle va ainsi retrouver une part importante de sa vocation initiale », indique Alain Piton, président du Cias depuis 2014.

Il y a aujourd’hui des projets d’évolution qui ne remettent pas en cause la tenue des activités actuelles. Un des objectifs est de les rapprocher du public des communes concernées avec et toujours l’association Part’Âges et ses bénévoles, très investis tant dans les Ehpad qu’à La Longère.

Des temps forts

Plusieurs faits marquants ont rythmé la vie de la Longère. La crise sanitaire bien sûr en 2021 qui n’a pas empêché le fonctionnement du lieu et le maintien des activités grâce à des ateliers audios et une veille téléphonique mise en place pour garder le lien.


Mordelles, La Longère, jeudi 9 novembre

Rendez-vous autour d’un café pour parler du deuil

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À l’arrivée de la retraite, Marie-Yvonne Bourget, ancienne soignante, s’est posé la question de son engagement citoyen. Elle souhaite s’investir dans une association d’entraide des personnes vulnérables, dans une démarche d’accompagnement.

Elle rejoint alors l’association le Geste et le regard et le collectif Vivre son deuil Bretagne en tant que bénévole. Avec Jeanne-Yvonne Falher, présidente de l’association Jusqu’à la mort accompagner la vie, elle anime le café deuil à la Longère.

"Mon expérience personnelle et mon vécu m’ont orienté vers ce type d’accompagnement. J’ai d’ailleurs fait une formation adaptée. Nous sommes dans l’écoute, le respect de l’individualité. Nous accompagnons les personnes afin qu’elles trouvent les ressources nécessaires pour se reconstruire. Nous cheminons à côté d’elles et non à leur place", précise la bénévole.

Marie-Yvonne Bourget intervient à partir de supports culturels et artistiques pour faciliter l’échange, lever le tabou sur le deuil et la mort et aider à mettre des mots sur des souffrances et des émotions.

Jeudi 9 novembre, café deuil, 14 h 30 à 16 h, à la Longère du CIAS, place Toulouse-Lautrec. À partir de 60 ans. Sur inscription au 02 90 02 36 36.


Mordelles, mercredi 8 novembre

Goûter spectacle organisé par la Mairie de Mordelles pour les résidents du Pressoir

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L'artiste conteuse à emmené les résidents dans son histoire, retraçant des souvenirs du temps passé, comme le travail à la ferme, les noces, les baptêmes ou encore l'école .

Les résidents ont été ravis de cette récréation et ont pu profiter d'un goûter.

Deux résidents ont été mis à l'honneur puisqu'ils ont respectivement 101 et 102 ans, un coffret gourmand leur a été offert.


Octobre 2023

Saint-Gilles, vendredi 20 

Les bénévoles de Part'âges ont organisé un loto inter-résidences avec l'aide de la Mairie de Saint-Gilles (Mme Béthuel, élue et déléguée aux seniors) et les animatrices des différents établissements.

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6 EHPAD y ont participé (les EHPAD du CHU de Rennes, Léon Grimaud à Rennes, de Saint-Gilles, Mordelles, Vezin-le-Coquet et Noyal Chatillon sur Seiche).

Dans une ambiance conviviale et chaleureuse les participants ont pique-niqué puis joué au Loto.

Les  résidents de chaque résidence ont pu repartir avec un lot et une coupe en remerciement de leur participation.


Septembre 2023

logoOF.png22/09/2023

Un peu plus d’un an après son décès, un hommage rendu à Andrée Jamin au Pressoir, à Mordelles

Une salle au nom d’Andrée Jamin, animatrice adjointe à l’Ehpad Le Pressoir à Mordelles (Ile-et-Vilaine) a été inaugurée courant septembre, dans cette même maison de retraite. Une plaque a été apposée au mur de cette salle.

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Un hommage a été rendu à Andrée Jamin. | IRÈNE JAMIN

Andrée Jamin est décédée il y a un près d’un an et deux mois. Animatrice adjointe à l’Ehpad Le Pressoir à Mordelles (Ile-et-Vilaine), elle a consacré sa vie aux autres.

Un hommage lui a été rendu courant septembre 2023 : une salle de la maison de retraite porte désormais son nom, et une plaque, avec son nom également, y a été apposée.

Une vie dédiée aux autres

Mère de quatre enfants et famille d’accueil pour de nombreux enfants de la DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales), elle n’hésite pas à aider dans l’entreprise de maçonnerie de son mari, quitte à  brouetter  ​sur les chantiers.  Quand je l’ai rencontré, j’avais seize ans. J’étais l’amoureuse de son fils et elle est devenue ma confidente. Elle a élevé ses enfants, ceux de la DDASS mais aussi ses huit petits enfants. Tous les vendredis, c’était repas galette pour tous les gens du hameau. Le téléphone étant rare au début, elle proposait le sien pour faire office de cabine téléphonique. À la demande des médecins, elle pouvait aussi intervenir près de malades , raconte Irène Jamin, sa belle-fille. Partage, générosité, écoute et empathie caractérisent la défunte.

Un engagement à l’Ehpad du Pressoir dès le début

Lorsque l’un de ses fils, Michel Roger, décède, puis son mari, elle se met au service des autres. Elle commence à s’investir à l’Ehpad du Pressoir à Mordelles. Elle y faisait la lecture du journal, y compris les week-ends. Son sens de l’écoute et sa façon de tenir la main aux résidents leur apportaient réconfort et apaisement. Elle visitait aussi des malades et aidait à la paroisse.  Dès l’année de création, en 2008, elle s’investit officiellement comme bénévole mais elle assurait déjà depuis quelque temps un bénévolat officieux au Pressoir. Discrète et humble, elle était efficace et donnait beaucoup de son temps », se souvient René Angoujard, président de l’association Part’Âges. Mélanie Silinski, quant à elle, arrive en poste au Pressoir comme animatrice en 2012. Et la réputation d’Andrée Jamin n’y était déjà plus à faire. Elle fut son pilier et son intermédiaire.  Elle a facilité mon intégration près des résidents. Jusqu’à son décès, quand on voyait l’une, on voyait l’autre. Ce qui lui valut le titre d’animatrice adjointe. C’était quelqu’un de réellement fédérateur. La confiance qui lui était faite a rejailli sur moi »,​ajoute Mélanie Silinski.

Deux gestes symboliques en souvenir

Afin de rendre hommage à cette riche personnalité, deux gestes symboliques ont été actés lors d’une cérémonie réunissant famille, résidents, bénévoles et salariés, courant septembre. La salle d’animation du Pressoir porte désormais son nom où une plaque a été apposée en son honneur. Alain Piton, président du CIAS à l’Ouest de Rennes, lors de son discours, a souligné l’importance de son engagement et celui de tous les bénévoles. « Nous nous devions de réaliser une plaque à son image, simple et modeste. Son humilité l’aurait empêché d’apprécier cet hommage. Mais nous l’avons réalisé comme un juste retour des choses. La plaque a été créée uniquement par le talent et l’imagination des bénévoles, avec sa couleur préférée, le bleu. Des myosotis l’agrémentent et viennent lui dire On ne t’oublie pas , ​conclut l’animatrice. Un an déjà s’est écoulé mais tous se souviennent d’elle avec émotion. Le témoignage de la défunte ainsi que la parole de résidents se retrouvent dans un livre intitulé Je vous parle d’un temps. Andrée Jamin fut aussi médaillée de la ville de Mordelles pour son dévouement.


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Date de création : 03/10/2023 10:44
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